Résidence d'artiste

du 11 au 26 Août 2017


La belle

Cette installation légèrement précaire est réalisée avec un maximum de matériaux de récupération de ses fondements à son sommet. Des gravats pour socle et des rebuts pour échelons voilà la description succincte de l’objet.

 

A ce moment je précise qu'aucune pensée religieuse n'a généré ce projet. Il n’y pas en haut de l’échelle de paradis, comme pour Jacob, ni sous les décombres de son socle un enfer, en tout cas pas celui géré par un être plus ou moins rouge doté de corne et de queue… Ces échelles sont éminemment humaines réalisées par et pour l’homme, tordues, rapiécées, branlantes, subissant les forces contraignantes de la physique, sortant des méandres de son humanité et se perdant dans les vapeurs de ses velléités spirituelles, le tout mixé avec les objets les plus prosaïques.

 

Je ne vais pas faire ici l’éloge de l’utilité de l’échelle mais plutôt attirer votre attention sur les attributs esthétiques de cet objet coutumier, ses rythmes réguliers son ingéniosité à défier le vide et la hauteur, mais aussi lorsque elle est couchée sur le sol à guidé le regard d’un point A à un point B sans autre but que ce mouvement des yeux et la gymnastique du cou…

 


Les échelles de Nannay

Tous ces bénévoles font vivre leur village avec passion. En deux semaines et avec leurs aides, j'ai essayé de réaliser au mieux cette œuvre pour prendre un peu part à ce mouvement passionné....